La voie hébraïque : Jérusalem

Extrait du livre : « Racheter les chemins anciens : un héritage prophétique »

Par Jean-Antoine

« Si je t’oublie, Jérusalem… » (Ps. 137 :5)

Yeroushalayïm, ville bien-aimée. Tes murs sont toujours devant les yeux de l’Eternel et tes portes font Sa joie. Yeroushalayïm, Cité du Grand Roi.

J’aime profondément Jérusalem. Cette ville a un effet magnétique sur moi, j’y suis attiré comme du fer vers un aimant. A Jérusalem, je me sens à la maison.

Il y a tant à dire sur elle que beaucoup de livres n’y suffiraient peut-être pas. Je vais, dans ce chapitre, n’aborder qu’une infime partie de la réalité de cette ville hors du commun. Je parlerai de son rôle dans ce qui nous occupe dans ce livre : les routes et les chemins anciens.

La ville du Grand Roi

 Jérusalem, c’est la Ville du Grand Roi (Ps. 48 :3 et Mt. 5 :35). Le Grand Roi, c’est avant tout le Seigneur Lui-même. Si Jérusalem est la Ville de David, comme les livres des Rois ne cessent de le dire, elle est d’abord la ville du Seigneur Lui-même.

La Jérusalem terrestre est le signe prophétique de la Jérusalem céleste, elle en est l’ombre. Les deux Jérusalem sont intrinsèquement liées. D’ailleurs le nom hébreu de Jérusalem, Yeroushalayïm, est un pluriel qui signe cette double réalité[1].

A la consommation des temps, la Jérusalem céleste descendra et englobera la terrestre pour ne faire plus qu’une. Mais, à l’heure actuelle, les deux coexistent et sont liées l’une à l’autre.

Lors de la toute première mention de Jérusalem dans la Bible, le côté terrestre de la ville n’existait même pas encore. « Melkisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. » (Gn. 14 :18 – LSG)

En effet, Shalem est, dans la Bible, assimilée à Jérusalem (Ps. 76 :3). Et, lorsqu’Abraham, quelques années plus tard, retournera dans les montagnes de Moriyah pour la ligature d’Isaac (Gn. 22), il n’est nullement fait mention d’une quelconque ville en ces lieux. Alors que Jérusalem est bâtie sur la montagne de Moriyah (2Chr. 3 :1). Il est donc assez clair que la Jérusalem terrestre est bel et bien le reflet de la Jérusalem céleste qui la précède.

Selon le principe herméneutique de la première mention dans la Bible, Le mystère de Yeroushalayim est intimement lié avec le mystère Melkisedek et d’El Elyon (Dieu le Plus Haut). En effet, comme nous venons de le voir, la première mention de Shalem (ou Jérusalem) est liée à Melkisedek.

Jérusalem est donc la ville du Grand Roi, du Melkisedek, le Roi de Justice. Au vu de l’importance capitale, pour les fils et les filles de Dieu, de commencer à saisir la sacrificature selon l’ordre de Melkisedek et l’emphase que le Seigneur met sur Melkisedek en ce moment, il n’est pas étonnant non plus que Jérusalem revête, elle aussi, une importance capitale actuellement.

Shalem, lieu de la visitation et Sion, lieu de l’intimité

La seule autre mention de Shalem se trouve dans le Psaume 76 :2-3. «Dieu est connu en Juda, Son nom est grand en Israël. Sa tente est à Salem, Et sa demeure à Sion. » (LSG) Le verset 3 dit que la soukah de Dieu, Sa tente où Il vient visiter, se trouve à Shalem, dans le lieu de la Paix qui est intimement lié à Melkisedek.

La seconde partie du verset 3 dit que Sa demeure est à Sion. Le mot utilisé pour « demeure » se prononce « ma-onne », il s’agit de l’habitation de Dieu mais il est surtout utilisé dans un contexte céleste (Dt. 26 :15). Ce mot provient d’une racine « onne » qui signifierait « habiter ensemble » et aurait une connotation d’intimité maritale. Sion est donc le lieu où Dieu demeure et où se vit l’intimité.

Jérusalem, dans sa double réalité terrestre et céleste, est donc le lieu de la visitation et de l’intimité.

Jérusalem et Sion

Jérusalem et Sion sont unes, nombre de versets les associent. Mais je voudrais en citer deux qui sont fondamentaux pour l’alignement des routes sur Jérusalem.

« Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel. » (Is. 2 :2-3)

J’ai mis en gras la partie importante en ce qui nous concerne. Monter à Sion, à la Montagne de l’Eternel, à Jérusalem donc, est d’une importance capitale quand il s’agit de se laisser enseigner sur les voies de Dieu, sur Ses routes et ses chemins, dans toutes les acceptions que nous avons déjà vues précédemment dans ce livre.

En effet, Jérusalem est le lieu de révélation des voies du Seigneur. C’est d’ailleurs de là que démarrent et aboutissent toutes Ses messilot, Ses routes.

Par ailleurs, la fin du verset 3 dit également que « … de Sion sortira la Loi et de Jérusalem la Parole de l’Eternel. » De façon plus littérale, il est dit que c’est de Sion que sortira la Torah, et de Jérusalem la Parole du Seigneur. C’est donc à Sion que nous recevrons les instructions et à Jérusalem que Dieu nous parlera et que nous recevrons la révélation.

Jérusalem, et plus encore certains lieux spécifiques de la Ville, est un véritable catalyseur prophétique. La connexion entre le terrestre et le céleste y est palpable. Une réelle puissance spirituelle spécifique demeure dans cette ville et beaucoup de personnes l’ayant visitée pourront en témoigner.

Le syndrome de Jérusalem

Cependant, cette puissance spirituelle, l’ennemi la connaît bien également. Il s’est immiscé dans Jérusalem et y a contrefait beaucoup de choses.

A Jérusalem, la Gloire et les ténèbres se côtoient. Toutes sortes de religions et de sectes y cohabitent et il peut, à certains endroits, y régner un esprit de division peu commun. L’atmosphère de la ville est d’ailleurs  telle qu’elle peut provoquer un syndrome reconnu par la médecine psychiatrique et qui ne surgit que là. Il s’appelle le syndrome de Jérusalem. Il s’agit d’un délire qui peut se manifester chez certaines personnes en arrivant à Jérusalem et qui s’estompe de lui-même lorsqu’elles sont remises dans l’avion. Comme quoi, vivre la puissance qui demeure à Jérusalem nécessite une bonne dose de discernement et de sagesse.

Revenons maintenant à ce que le Seigneur fait concernant Sa Ville Sainte.

Sentinelles sur les murailles

Lorsque nous avons servi à Succat Hallel pendant trois mois, Caro et moi avions la responsabilité de mener une veille hebdomadaire en français. Lors de ces veilles, nous avons connu de nombreux combats. Mais, à chaque fois, nous entendions le Seigneur nous dire : « Où est la voix francophone de Mon Epouse sur les murailles de Jérusalem ? »

En effet, il existe de nombreuses maisons de prière et des mouvements de prière provenant de toutes sortes de nations et de langues à Jérusalem, mais la voix francophone y est très faible. Dans ce livre, je veux vraiment transmettre ce cri qui nous a déchiré les entrailles : « Où est la voix francophone de Mon Epouse sur les murailles de Jérusalem ? »

« Sur tes murs, Jérusalem, j’ai placé des gardes ; ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l’Eternel, point de repos pour vous ! Et ne lui laissez aucun relâche, jusqu’à ce qu’il rétablisse Jérusalem et la rende glorieuse sur la terre. » (Is. 62 :6-7 – LSG)

En tant que sentinelles prophétiques, nous avons un rôle à jouer pour nos nations, mais aussi pour Jérusalem. Jérusalem est la mère de l’Eglise.  « Mais de Sion il est dit : Tous y sont nés, et c’est le Très-Haut qui l’a fondée » (Ps. 87 :5 – S21). Si vous relisez ce psaume 87, vous verrez que Sion est la matrice des nations. C’est là également que l’Eglise est née. Que nous soyons Yehoudi ou que nous provenions des Nations, nous avons un rôle filial à jouer sur les murailles de Sion.

« A cause de Sion je ne me tairai pas, à cause de Jérusalem je ne prendrai pas de repos jusqu’à ce que sa justice apparaisse comme l’aurore, et son salut comme un flambeau qui s’allume. Alors les nations verront ta justice, et tous les rois ta gloire, et l’on t’appellera d’un nom nouveau, défini par l’Eternel lui-même. Tu seras une couronne splendide dans la main de l’Eternel, un turban royal dans la main de ton Dieu » (Is. 62 :1-3 – S21).

Jérusalem appelle ses enfants à être des sentinelles sur ses murailles pour déclarer les plans de l’Eternel sur elle, pour intercéder pour que sa justice paraisse, pour qu’elle puisse être une lumière, un phare pour toutes les nations.

Elle appelle ses enfants des Nations à se placer sur la brèche dans l’intercession pour que l’ennemi ne la détruise pas. Elle appelle ses enfants des nations sur ses murs pour intercéder pour que s’élève le « Barouch haba bé Shem Adonaï » (Ps. 118 :26) de la part de ses enfants selon la chair.

En effet Yeshoua a dit, en s’adressant aux enfants de Jérusalem : «… Je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : ‘Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !’ » (Mt. 23 :39 – S21). Il faut donc que s’élève des rues de Jérusalem, par la bouche de sa population autochtone, ce cri : « Barouch haba bé Shem Adonaï, béni soit Celui qui vient au Nom du Seigneur. » Sans quoi, le retour du Grand Roi ne se fera pas, selon Ses propres mots. En tant que croyant des Nations, nous avons un rôle à jouer dans la prière, a minima, pour que le voile tombe entre Israël et Yeshoua et que Jérusalem accueille son Roi.

Debout les sentinelles francophones et placez-vous sur les murailles Jérusalem, il est temps ! C’est un devoir filial !

Les portes et les routes

De son côté, la fin d’Isaïe 62 nous parle plus directement des routes et de Jérusalem, mais elle nous parle aussi de portes.

« Franchissez, franchissez les portes ! Préparez un chemin pour le peuple ! Frayez, frayez la route, ôtez les pierres ! Elevez une bannière vers les peuples ! Voici ce que l’Eternel proclame aux extrémités de la terre : Dites à la fille de Sion : Voici, ton sauveur arrive ; Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent. On les appellera peuple saint, Rachetés de l’Eternel ; Et toi, on t’appellera recherchée, ville non délaissée. » (Is. 62 :10-12 – LSG)

La double réalité de Yeroushalayïm peut encore se faire ressentir dans ces versets. En effet, du côté terrestre, quand il est dit « franchissez les portes », il s’agit de franchir les portes physiques, lieu de brèche dans les murailles où l’on plaçait plus spécifiquement les sentinelles pour se tenir sur là et garder la ville. Ce sont les lieux où les sentinelles permettent ou ne permettent pas l’entrée à ce qui se présente. C’étaient également les lieux où se rendait la justice dans l’Orient ancien.

Mais les portes sont également les lieux que l’on doit franchir pour sortir de la ville et pour aller accomplir une mission. Dans ce verset, nous sommes appelés à monter à la Jérusalem terrestre pour y recevoir l’assignation de notre mission qui est de préparer un chemin pour le peuple Israël, d’élever une bannière pour les Nations et d’aller réveiller ces Nations à leur rôle de soutien envers la Fille de Sion. C’est en effet de Jérusalem que sort la Parole de Dieu, celle qui nous envoie. Nous sommes donc envoyés depuis Jérusalem jusqu’aux extrémités de la terre pour aller accomplir notre mission, de façon apostolique donc, puisque nous serons « envoyés » qui est la signification exacte d’« apôtres ». Actuellement, depuis la restauration d’Israël et de Jérusalem, un mouvement apostolique qui serait complètement déconnecté de Jérusalem ne me semblerait pas équilibré. Voilà pour le côté terrestre.

Mais ces versets font également appel à la réalité céleste de Jérusalem. « Franchissez les portes », n’est-ce pas une paraphrase de l’invitation que Jean a reçue lorsqu’il était à Patmos ?

« Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette, et qui me parlait, dit : ‘Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite’. » (Ap. 4 :1 – LSG)

Nous sommes, comme lui, appelés à franchir, par l’Esprit, les portes de la Sion céleste qui nous sont ouvertes dans le Ciel. C’est là aussi que nous recevrons les instructions du Grand Roi. Parce qu’une fois que Jean a franchi cette porte qui lui était ouverte dans le Ciel : « Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis. » (Ap. 4 : 2 – LSG) Jean s’est retrouvé devant le Trône où siégeait la Majesté Divine. C’est là qu’il a commencé à recevoir davantage de révélation.

Comme je vous le disais tout à l’heure, la Jérusalem terrestre et la Jérusalem céleste sont liées l’une à l’autre. La présence de l’une amène facilement à l’autre et vice-versa.

Jérusalem et les messilot

Le verset 10 d’Isaïe 62 dit aussi « Frayez, frayez la route… », en hébreu il est dit : « Solou solou hamessilah », ce qui signifie : « relevez, relevez  la route élevée ». Je vous renvoie à tout ce que nous avons déjà dit des messilot, ces grands routes, ces routes élevées[2].

Eh bien, nous avons ici la preuve biblique que ces routes, dont nous parlons tant dans ce livre, tirent leur origine de Jérusalem. Nous avons également la description biblique de leur rôle : soutenir Jérusalem et l’œuvre que le Seigneur y fait, y compris le relèvement de la magnifique route d’Isaïe 19 dont Jérusalem est le cœur.

Il est temps de revenir à Sion pour être envoyés sur ces messilot, celle d’Isaïe 19 :23 mais celles aussi d’Isaïe 49 :11-12. Les messilot ne peuvent être relevées si elles ne sont pas reconnectées à Jérusalem et correctement alignées sur elle.

Sur ces messilot, nous vivrons une restauration, du moins spirituelle, des lieux qu’elles traversent, mais depuis ces routes, par notre repentance et notre prière, « nous ôterons les pierres », ces obstacles qui empêchent l’avènement du Royaume. Mais aussi nous « élèverons une bannière vers les peuples » qui les constituent. Certes la bannière de l’amour de Dieu, comme dans le Cantique des cantiques. Mais le mot utilisé ici« nis »  fait davantage appel à un signe, un signal voire un miracle. Dans cette mission, où nous relèverons les messilot connectées à Jérusalem, nous vivrons les signes de Dieu qui interpelleront les Nations et les peuples où cela se passera.

Enfin, les versets 11 et 12 décrivent l’appel que le Seigneur lance aux extrémités de la terre, entre autres au travers de ces messilot : « Dites à la fille de Sion: ‘Ton salut arrive. Il a son salaire avec lui et sa récompense est devant lui.’ » (Is. 62 : 11 – S21)

Il appelle les Nations à consoler Sion et à lui proclamer que « voici ton salut arrive ». En hébreu cette phrase ce dit : « hinéh yishech ba » dont les racines sont les mêmes que  celles de « Bo na Yeshoua » qui signifie « Viens bientôt Jésus ». Nul besoin, dès lors, d’épiloguer sur l’importance de ces proclamations que doivent faire les nations d’après ce verset.

S’en vient ensuite, au verset 12, une proclamation prophétique sur Jérusalem et son peuple, quand les Nations se seront alignées sur elle : «          On les appellera peuple saint, Rachetés de l’Eternel; Et toi, on t’appellera recherchée, ville non délaissée. » (LSG) Promesse qui rappelle celle qui a été proclamée plus tôt dans la même prophétie d’Isaïe : « On ne te nommera plus délaissée, On ne nommera plus ta terre désolation ; Mais on t’appellera mon plaisir en elle, Et l’on appellera ta terre épouse ; Car l’Eternel met son plaisir en toi, Et ta terre aura un époux. » (Is. 62 :4 – LSG)

Jérusalem sera le théâtre d’un grand mariage, les Noces de l’Agneau avec la Jérusalem qui s’est apprêtée. « Je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une mariée qui s’est faite belle pour son époux. » (Ap. 21 :2 – S21)

Yeroushalayïm, dans sa double acception, est intrinsèquement liée au Noces de l’Agneau. N’est-ce pas une raison de plus de s’aligner sur elle ?

Alors que l’alignement des routes sur Jérusalem commence !

Prière :

Pour l’amour de Sion je ne me tairai point, pour l’amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos, jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l’aurore, et sa délivrance, comme un flambeau qui s’allume. (Is. 62 :1 – LSG)

Oui, Seigneur, nous voulons nous aligner sur Jérusalem. Nous voulons relever les messilot et proclamer leur connexion profonde avec Jérusalem.

Nous demandons la Paix de Jérusalem. Nous sommes concernés par comment va Jérusalem. Nous voulons savoir ce que Tu penses de Jérusalem, Seigneur.

Aide-nous à entrer dans la double réalité de Yeroushalayïm. Aide-nous à sortir d’exil, à revenir à Sion, à revenir à Salem, la ville de Melkisedek, le Grand Roi. Fais-nous chanter les chants de Sion.

Nous voulons nous positionner sur les murailles de Jérusalem et y tenir notre place de sentinelle.

Nous voulons être envoyés depuis Jérusalem sur les routes pour l’avènement de Ton Royaume et la restauration de Ta Ville Sainte.

Nous te prions au merveilleux Nom de Yeshoua, le Grand Melkisedek !

Amen !


[1] Pour approfondir le sujet de la coexistence de cette double réalité de Jérusalem, je vous renvoie au chapitre 6 “Le Seigneur a fondé Sion sur les montagnes saintes” de mon second livre “Assis dans les lieux célestes”.

[2] Voir nos chapitres traitant des Messilot, d’Isaïe 19 et d’Isaïe 49 dans ce livre et le précédent

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